bienvenue sur mon site,

Je ne suis pas une addition de métiers.
Je suis ce qui reste quand on a refusé de mourir.

Artiste, autrice, thérapeute.
Trois formes d’une même pulsion de vie.
Trois langages issus du même lieu : celui où l’on survit sans témoin.

L’art, comme exigence d’accord.

Je ne trace pas pour montrer un geste.
Je construis selon le cordeau du nombre d’or, jusqu’à ce que le trait soit juste — non techniquement, mais intérieurement.
Mon art ne laisse aucune trace de construction.
Tout est englouti, sauf le rendu exact : celui qui correspond à ma vision onirique ou imaginative, validée par l’œil, par l’émoi, par le corps.

Je peux recommencer cent fois, s’il le faut.
Car ce que je cherche, c’est l’accord entre le regard et l’âme.
Pas un style, mais LA fidélité à mon intériorité.

L’écriture, comme papillon à lame ouverte.

Ce n’est pas une démarche à la mode.
Ce n’est pas une vocation empruntée.
C’est une nécessité. Une ode à ma jeune narratrice.

J’écris pour me rappeler que Rachel-Louise a existé avant d’être assassinée.
Je n’ai pas à convaincre.
Je n’ai pas à dénoncer.
Je n’ai pas à changer le monde.
J’écris pour qu’on ne puisse plus l’effacer.

Les phrases sont des lames ouvertes, comme un papillon déplié, silencieux et tranchant.
Elles ne veulent rien.
Elles n’attendent rien.
Elles disent tout ce qui existe dans les silences des enfants qui ont grandis.

La thérapie, comme espace de relève.

Je n’ai pas choisi d’accompagner.
J’ai été arraché, reconstruit, et je n’ai pas voulu garder ce chemin pour moi seul.

Mon cabinet A.M.E. — Art, Mémoire et Espoir — s’adresse à ceux qui chutent après avoir exposé leur vérité.
À ceux qui n’ont plus de peau, mais encore une voix.
À ceux qui oscillent entre lucidité extrême, fatigue et désir de transmission.

Je ne propose pas de solution.
Je tiens un espace. Structuré, incarné, compatissant, sans larmoiement ni anesthésie.
Un lieu où l’on peut poser ce qui pèse, sans le trahir.

Ici, l’art, la parole et le soin ne sont pas séparés. Ils sont les trois langages d’une même nécessité : rester vivant, et en faire quelque chose.